LES 7 MENSONGES ECOLOS


      L'histoire moderne nous enseigne qu'une idéologie a une durée de vie d'environ 70 ans entre le moment où elle émerge et son déclin. Le marxisme a influencé l'intelligentsia occidentale jusqu'à ce qu'il s'écroule comme un château de cartes. La lutte des classes, la dictature du prolétariat , et la concentration monopolistique de l'économie ont été de véritables mantras bien obsolètes aujourd'hui. Beaucoup d'intellectuels refusèrent de voir le coté dictatorial des régimes communistes malgré les alertes lancées par les samizdat .

      L'idéologie écologiste suivra-elle le même chemin ? Bon nombres de ses prescriptions qui ont eu une énorme influence sur l'opinion se sont révélés par la suite totalement erronées sans entraîner la moindre mise rectification de leurs auteurs.

     La première de ces fausses affirmations qui ont frappé l'opinion se trouve dans la publication par le club de Rome en 1972 d'un rapport qui annonce la pénurie imminente de toutes les matières premières. Les réserves pétrolière seraient notamment totalement épuisées dans les vingt années à venir. Cinquante années plus tard, les resserves prouvées de pétrole n'ont jamais été aussi abondantes ! Ce n'est pas faute pour les écologistes d' avoir tout fait pour empêcher de nouvelles prospections.

     La deuxième contre-vérité est d'avoir prêché que les OGM représentaient un danger et qu'il fallait donc les interdire. Le maïs OGM est cultivé depuis trente ans sans qu'aucune étude sérieuse aie pu démontrer un quelconque risque, alors qu'au contraire les riz dorés OGM, enrichis en bêtacarotène permettent d'éviter les carences en vitamine A pouvant entraîner la mort 200 000 personnes par an .

     La lutte contre l'énergie nucléaire constitue la troisième calembredaine comme le démontre la situation de l'Allemagne qui, sous la pression des verts allemands, a fermé toutes ses centrales nucléaires pour les remplacer par des centrales au charbon ou au gaz importé de Russie. En cultivant la peur du nucléaire, alimentée par Tchernobyl et Fukushima , les écolos sont en contradiction absolue avec leur impératif de lutte contre les émissions de CO2 pour limiter le réchauffement climatique.

     Autre source d'énergie préconisée, le chauffage au bois est lui aussi émetteur de CO2 et de particules fines. Cela n'empêche pas les verts en l 'encourageant de proférer une quatrième baliverne.

     La cinquième faribole des écologistes consiste à provoquer une véritable angoisse auprès des consommateurs en dénonçant sans aucune preuve sérieuse les dangers d'une agro-industrie. Selon eux, tous les produits phytol-sanitaire de synthèse sont a proscrire, Tan pis si aucune étude sérieuse ne prouve leurs dangerosité. Si des laboratoires ou organismes d'état prônent leur innocuité, c'est qu'ils sont achetés par le lobby des industries chimiques. Par contre la bouillie bordelaise à base de sulfate de cuivre, dont la nocivité est prouvée depuis longtemps, reste utilisable en agriculture bio. Sous la pression des élus verts, l'interdiction abusive de certains produits inoffensifs risque de tuer des pans entiers de notre agriculture , ce qui n'empêchera l'importation de denrées produites à l'étranger avec ces mêmes produits.

     La sixième ineptie des partisans de la décroissance réside dans leur lutte, souvent violente contre les bassines. Aucun argument sérieux ne peut être retenu contre ces retenues d'eau qui sont remplies quand les nappes sont au plus haut évitant ainsi un pompage dans ces mêmes nappes quand elles sont a leur niveau le plus bas . Comment peut-on dans le même temps préconiser l'énergie hydro-électrique et refuser les bassines qui fonctionnent sur le même principe.

     Enfin la dernière tromperie consiste à préconiser une décroissance qui ne peut se faire qu'en empêchant les pays en voie de développement d'arriver à une richesse égale à celles des pays occidentaux. Les pays du sud n'accepterons jamais d'être privées d'énergie, de moyen de transport et d'une nourriture abondante issue d'une agriculture moderne.

     La méthode utilisée est toujours la même : on affirme un danger sans aucune preuve sérieuse et on reproche au contradicteur d'être incapable d'apporter la preuve de l'absence de danger. Pourtant tout étudiant en droit de première année sait que la preuve négative n'existe pas. On peut prouver le danger d'une méthode ou d'un produit, mais il est impossible de prouver que cette méthode ou ce produit ne sont pas dangereux.

     Faces à ces contradictions et incohérences , on ne peut que s'interroger sur leurs causes : est-ce de la mauvaise foi ou de la bêtise ? Dans l'un ou l'autre cas une réaction de l'opinion est souhaitable qui limite l'influences de ces théoriciens de la peur.